30
oct
2023
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A la poursuite des origines de Marie Anne Lespinasse…

La légende familiale a tenu longtemps. Le général de l’Espinasse, notre ancêtre, avait son nom gravé en bonne place sur le pilier de l’arc de triomphe ! Augustin de l’Espinasse, un ancien des mousquetaire noir du roi, devenu un des principaux personnage du 1er empire : un ancien lieutenant colonel de l’armée du Rhin, se couvre de gloire à Arcole, nommé général par Napoléon après Rivoli. Le 1er consul le fait rentré au sénat et le nomme grand officier de la légion d’honneur et promu comte d’empire en 1808. Sans reconnaissance pour l’empereur, il vote sa déchéance si bien que Louis XVIII le nomme pair de France. Il décède à Paris le 28 décembre 1816, laissant pour seule héritière sa fille unique, Esther Augustine Louise l’Espinasse née en 1790, mariée au vicomte Edmée Joseph de l’Espinasse Langeac.

Et pourtant, la légende familiale s’est répandue jusque dans le dictionnaires des contemporains du XIXème : la bibliographie d’Emile Jandelle rappelle cet architecte parisien l’arrière petit fils du général de l’Espinasse qui s’illustra dans les campagnes d’Italie avec le premier consul puis fut nommé sénateur. Le retour des bourbons sur le trône ne le gêna nullement et Louis XVIII le fit pair de France. Il a son nom sur le pilier nord de l’arc de triomphe de l’étoile ».

Ecrit par frederic dans : Famille, Généalogie |
09
déc
2022
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Les Leschaudelle, une dynastie de menuisiers du Roy au Gobelins

Le premier de la dynastie s’appelle François Leschaudelle, appelons François I, (Sosa 5460) ; d’après des sources que je n’ai pas vérifiées, c’est le fils de Jean et de de Catherine Sailler (Sosa 10920 et 10921). Il vit au XVIIème siècle à Paris sur la rive droite et exerce son métier de menuisier avec un fonction bien particulière : c’est « l’un des deux menuisiers ordinaires servant à la garde-robe de Sa Majesté, demeurant à Paris rue d’Anjou, marais du Temple, paroisse Saint-Nicolas des Champs ». Il épouse Marie Borelle (Sosa 5461) qui vit, elle, rive Gauche, paroisse Saint Etienne du Mont. C’est la fille de Jean et de Marie de Vaulx (Sosa 10922 et 10923). François I et Marie passent contrat de mariage devant notaire en date du 22 mars 1654). François I a un frère, Nicolas Leschaudelle qui est qualifié « bourgeois de Paris », sans aucune mention de son métier ; Nicolas épouse Noelle Saussenert, dont on ne connait que le nom de ses parents, Louis et Catherine Daubet. Nicolas et Noëlle ont un fils, Paul Nicolas, prêtre du diocèse de Paris, Curé d’Eragny et doyen de Chaumont en Vexin. A ce jour, nous n’avons pas retrouvé d’autres descendants de cette branche « Nicolas Leschaudelle »

François I et Marie ont trois enfants (au moins) : une fille, Marie Anne et deux garçons Pierre François (Sosa 2730) et François II, deux menuisiers comme « papa ». François II née vers 1674 puisqu’il a 7 ans au décès de François I son père, le 16 septembre 1681 ; Marie devient alors tutrice des 3 enfants. Mais chez qui ont-ils appris la menuiserie ? Je n’ai pas retrouvé de contrat d’apprentissage : très probablement chez un collègue de leur père, menuisier du Roy.  François II sera témoin à tous les grands évènements de la famille, baptême, mariage et contrat de mariage, tutelle des enfants de son frère… Il s’installe comme menuisier rue du temple sur la paroisse Saint Nicolas des champs. Sa femme, Michèle Campe, ne lui donnera pas d’enfants. Marie Anne, la sœur, est née 5 ans avant François II, vers 1669. Elle vit dans le milieu de la menuiserie et épouse Claude Chevallier, un menuisier ébéniste de Paris. Claude et Marie Anne ont eu deux enfants, Claude Toussaint Chevalier, futur maître sculpteur ordinaire du Roy, très probablement logé à la manufacture des Gobelins, et Marie Françoise Chevalier.

Pierre François (Sosa 2730), le fils ainé de François I et Marie Borelle, joue un rôle central dans cette histoire de menuiserie familiale. Sa vie telle qu’on peut l’entrevoir à travers les actes notariés, fut pour le moins qu’on puisse dire, bien remplie ! Il nait à Paris vers 1665, côtoie son père à la menuiserie jusqu’à ses 16 ans (décès de son père en 1681) et a priori, c’est le premier de la famille a pénétré dans l’antre de la manufacture des Gobelins, où il occupe le poste prestigieux de Menuisier ordinaire des bâtiments du roi. A l’époque de son père, la manufacture existait déjà mais n’était pas encore réorganisé, puisque ce n’est que vers 1667 que, sous la direction de Charles le Brun, les Gobelins prennent de l’importance, notamment autour de la tapisserie et regroupent plus largement les activités artisanales nécessaires à l’entretien des bâtiments du Roy. Bien implanté sur l’ancienne paroisse Saint Hyppolite (voir plus bas), il en sera le marguiller, charge qu’il transmettra à d’autres membres de la famille.

Pierre François (Sosa 2730), se marie vers 1700 avec Marie Anne Chevalier (Sosa 2731) qui habite le quartier. La date de leur contrat de mariage reste cachée dans les kilomètres de rayonnage du Minutier central des notaires parisiens aux archives nationales. Si un lecteur veut tenter sa chance de la découvrir… Le père de Marie Anne, Noël Chevalier (Sosa 5462) y travaille comme mégissier – il tanne et prépare les peaux pour la ganterie ou la cordonnerie – et habite près de St Médard. Marie Anne reçoit en dot 2500 livres à son mariage, somme plutôt rondelette pour l’époque qu’on peut estimer à 75000 € ; d’où la nécessité d’un contrat qui précise scrupuleusement ce que le mari à le droit d’en faire ou pas ! Marie Anne décède trop rapidement le 22 janvier 1706 en laissant trois enfants en bas âge (Geneviève, Sosa 1365, a 5 mois). Sa succession ne sera réglé que vers 1730 et se monte alors à 10.000 livres (180 000 € d’aujourd’hui) car augmentées de l’héritage de ses parents. Pierre François se remarie le 20 mai 1708, à Saint Hyppolite bien sûr avec Louis Madeleine Mansion, la fille de Michel Mansion, Maître boulanger et Marguerite Leroy, paroissiens de Saint Etienne du Mont. Toute la famille Mansion est dans les métiers de bouche : le frère de Louise madeleine, Jean-Baptiste est boulanger, rue de bretagne. La sœur, Jeanne Madeleine, épousera d’abord Charles Hauterre, un marchand boucher avant de se tourner comme sa sœur vers « La » manufacture des Gobelins pour épouser en secondes noces, Charles François Jacques, vitrier ordinaire des bâtiments du Roy. Pierre François et Louise Madeleine ont eu au moins deux enfants : Louise, encore vivante et mineure en1731 et Michel né le 2 mars 1709. Il n’y a pas de grosses fortunes chez les Mansion, puisqu’en 1731, au décès de Michel Mansion le boulanger, Louise Leschaudelle renoncera, par tuteurs interposés, à la succession de son grand père « plus onéreuse que profitable ». Il faut dire qu’entretemps, Louise Madeleine Mansion est « déjà » décédée le 26 août 1710 après deux ans de mariage. Pierre François Leschaudelle a 45 ans, est veuf pour la 2ème fois et élève seul ses 5 enfants (plus peut-être d’autres qu’on ne connait pas, morts en bas âge).

Pierre François attendra 8 ans pour convoler en justes noces pour la troisième et dernière fois, le 9 août 1718, toujours à Saint Hyppolite : il a maintenant 53 ans et épouse Catherine Bellanger, 20 ans. Belle différence d’âges ! Catherine est la fille de Jean Bellanger, tapissier ordinaire du Roy et d’Anne Ursule Bandalier. Le frère de Pierre François, François II Leschaudelle, menuisier rue du temple est présent, ainsi que Claude Chevallier, un menuisier ébéniste de la rue mouffetard (paroisse St Martin). Ce Claude Chevallier est-il un parent de sa première épouse, Marie Anne Chevalier ? Pierre François (malgré son âge) et Catherine, ont eu au moins 10 enfants, entre juin 1719 (10 mois après leur mariage) et le 4 janvier 1736, avec la naissance d’André Jean. Ce serait son 15ème enfant (connu ! il y en a eu surement d’autres…)  et il est alors âgé de… 71 ans ! Pierre le 4ème enfant de Pierre François et Catherine né en 1723 et perpétue lui aussi le métier de son père, devient menuisier du Roy, et épouse à St Hyppolite le 29 avril 1753 Françoise Catherine Bedel, fille de Pierre Antoine Bedel, teinturier du grand teint : on se marie souvent entre soi à la manufacture des Gobelins… Ses parents sont décédés mais son frère « consanguin » (on dirait aujourd’hui demi frère) Noël et son frère Jean-Charles assistent à la cérémonie ainsi que Jean Antoine Bedel, « écuyer, conseiller du Roy, lieutenant de la prévôté générale des monnaies et maréchaussée de France ».

Geneviève Leschaudelle (Sosa 1365) voit le jour à Paris le 4 août 1705, baptisée en l’ancienne église Sainte Hyppolite, église lieu de toutes les cérémonies familiales, qui était au niveau du boulevard Arago (paris XIIIème), détruite au milieu du XIXème. Une nouvelle église Saint Hyppolite se trouve sur l’avenue de Choisy. Saint Hyppolite est la paroisse de la manufacture royale des Gobelins, ce qui explique que sa décoration était particulièrement riche et soignée. C’est le lieu de baptême, de mariage et d’inhumation des artistes peintres, musiciens, sculpteur, tapissier, teinturier et… menuisiers, tous habitant et travaillant pour le Roy, aux Gobelins. De saint Hyppolite, il ne reste qu’une porte en vestige près de l’entrée de la manufacture et… la transcription de quelques actes paroissiaux miraculeusement sauvegardés (collection dite « Laborde »), les originaux ayant brulés comme quasi tous les registres de Paris en 1870 dans l’incendie de l’hôtel de ville. Et si Geneviève est baptisée en ce haut lieu, c’est qu’elle est la fille de Pierre François Leschaudelle (Sosa 2730) « notre » menuisier du Roy à la manufacture et Marie Anne Chevallier (Sosa 2731). Marie Anne choisit son frère, Pierre Chevalier, comme parrain ; sa marraine est Geneviève Lodigeois, épouse probable d’Etienne Touschain, un marchand de vin du quartier ! Eh bien oui, on n’avait pas que des amis artistes à la manufacture… Cette marraine est peut-être une cousine, via Anne Ferret, l’épouse de Noël Chevalier.

Geneviève grandira dans ce cadre idyllique de la manufacture des Gobelins. Elle y apprend à lire et à écrire puisqu’elle signera d’une très belle écriture très assurée son contrat de mariage devant Maitre Alleaume, notaire à Paris en mars 1731. La famille au complet est présente et signe (j’ai pu quasiment identifier tous les signataires) ; le nombre de signataires dit forcément quelque chose de l’importance des enjeux financiers du dit contrat !

Une fois le contrat signé, elle se marie religieusement à Saint Hyppolite le 29 janvier 1731 avec André jean Caron, habitant de la rue mouffetard. André appartient à la corporation des « maitres tondeurs émouleurs de grande force », autrement dit ces artistes ouvriers qui maniaient d’énormes ciseaux (18 kg pour 1,30 m !) pour tondre la laine des draps et les rendre lisses. Il faudra bien raconter un jour la généalogie passionnante des Caron… Elle reste fidèle au quartier jusqu’à son enterrement, le 12 août 1779 qui aura lieu… à St Hyppolite bien sûr. Sa petite fille, Marie rose Caron épousera Jacques Chapelle, un chapelier… de la rue mouffetard dont la fille, Louise Geneviève Antoinette épousera Frédéric Juquin, d’où le lien avec les Jandelle puis Guirimand.

Geneviève a une sœur, Louise Marguerite (probablement décédée en bas âge) et deux frères, Noël et Pierre François II qui perpétuent les traditions familiales : Noël travaille comme menuisier des bâtiments du Roy aux Gobelins où il vit avec sa femme, Marie Anne Caron, issue d’une famille de maître doreur et de fondeurs. Quant à Pierre François II, il s’installe comme Maître menuisier rue des 2 couronnes, avec sa femme Marie avril (21 mai 1731). Noël transmetta-t-il sa vocation de menuisier royal à son fils Pierre noël, baptisé le 30 mars 1752 à saint Hyppolite ? sa fille Marie Geneviève Leschaudelle épousa un maître horloger, Dominique Plognet, le 28 mai 1764 à saint Hyppolite.

Geneviève avait grandi avec ses 14 frères et sœurs consanguins. Que sont devenus Louise et Michel ,les enfants qu’il a eu de Louise Madeleine Mansion ? Nous savons que des 9 enfants qu’il a eu de Catherine Bellanger, il n’en survit que deux en 1760 pour se partager l’héritage de Françoise Bellanger, leur tante, sœur de Catherine : Pierre et Jeanne victoire. Pierre Leschaudelle est… menuisier et occupe bien évidemment un poste de menuisier des bâtiments du roi, grâce auquel il habite à la manufacture des Gobelins, avec Françoise Catherine Bedel, sa femme qu’il a épousé le 29 avril 1753. Ils ont eu 4 enfants. Jeanne victoire épouse le 22 janvier 1746 Bernard de Saint Avit dit de Lagarde, tailleur d’habit. Le 13 juin 1772, Françoise Catherine Bedel rend son dernier souffle à la manufacture des Gobelins ; comme tous les Leschaudelle décédés avant elle, elle sera enterrée, le lendemain, dans le cimetière de Saint Hyppolite, en présence de ses cousins Caron, nos ancêtres.

Ainsi se termine cet épisode des Leschaudelle menuisiers du Roy durant un siècle ayant vécu au cœur de la manufacture des Gobelins à l’époque où elle a pris tout son essor.

Ecrit par frederic dans : Menuisiers de la famille |
03
déc
2022
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Antoine Ebrard, un menuisier de Gap devenu conseiller du Roy

Parmi les ancêtres Haut Alpins, on compte les famille Joubert et Ebrard, orginaires de Gap.

Antoine Ebrard est né le 3 novembre 1676 à Gap, baptisé . Son père, Jean Ebrard avait épousé Jeanne Aubert le 25 mai 1674. Antoine est-il l’ainé ? Probablement. Antoine est menuisier. Il épouse Marie Blanc le 26 novembre 1672, fille de Laurent Blanc, armurier et de Marguerite Amar. Antoine appose sa superbe signature dans le registre paroissial à coté de celle non moins superbe de son beau-père. Marie, elle ne signe pas.

Le frère de Marie, Joseph blanc est cordonnier. Antoine et Marie ont eu 8 enfants, dont Rose Ebrard notre ancêtre (Sosa 525) qui se marie le 23 janvier 1728 avec un notable de la ville, Jacques Joubert, procureur à Gap. A quelle occasion Antoine va-t-il changer de métier ? Le fait est qu’en 1711, le registre paroissial le dit « contrôleur aux remises (?) de la ville de Gap; avec un doute sur la lecture du mot « remises »…Antoine décède à Gap le 23 juin 1719, ses enfants ont alors entre 24 ans (Marianne) et 5 ans (Antoine). Dans le registre des décès de la cathédrale de Gap, on peut lire qu’Antoine était « Conseiller du Roy, contrôleur aux gens de guerre ». Il est inhumé dans l’église cathédrale de GAP, dans la tombe de ses ancêtres.

Antoine aura encore pu assister au mariage de Marianne, le 26 janvier 1711 avec Gaspard Motte et probablement assister à la naissance de ses premiers petits enfants, dont Honoré André Motte, né le 20 janvier 1718 qui deviendra boulanger. Antoine n’aura par contre pas connu les enfants de sa fille Rose, dont Jean Antoine Joubert, né le 1er octobre 1730, procureur au baillage de Gap, comme son père et notre ancêtre François Joubert, né le 2 décembre 1732, docteur en médecine à Gap puis à Grenoble.

Il y avait-il d’autres menuisiers Gapençais dans la famille Ebrard  ? ou Aubert ? question qui reste à élucider…

Ecrit par frederic dans : Menuisiers de la famille, Non classé |
02
déc
2022
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Les Scharff, des menuisiers venus de Moselle

Jacques Scharff, Sosa 758 était menuisier à Paris, fin XVIIIème. C’est notre ascendant via « les femmes » : Jandelle, Rey, Kroëll, Coran, Gense. J’ignore la profession de ses parents, Jean Scharff et Suzanne Schmidt, mariés à Metzeresche en Moselle en 1728. Le grand père, François Scharff, était tisserand ; l’autre grand père, Mathis Schmidt était Laboureur. Jacques Scharff est né le 5 mars 1734 à Metzeresche, petite commune rurale de 600 habitants à la révolution, située à l’est de Thionville, entre Metz et Luxembourg. Il est d’une famille de 5 enfants : son frère Jean-Louis et sa sœur Lucie resteront en Moselle et s’y marieront. Il partira à Paris avec son frère François (l’ainé ?) avant 1766.

Jacques se marie le 9 juin 1766 à Paris en l’Eglise Saint Severin, avec Marie Françoise Sautrelle, fille de Jacques Sautrelle, maitre maçon à Paris et de Marie Catherine Rousselle, issu d’une famille parisienne depuis au moins deux générations. J’ignore s’il en est de même des Sautrelle. Jacques et Marie Françoise ont eu au moins 6 enfants dont 5 filles :

1-      Marie rosalie Scharff, notre ancêtre, née vers 1767 : elle épouse le 31 décembre 1786 à Paris (?) Pierre François Joseph Gense, qui est limonadier, Maître d’hôtel à l’hôtel des ambassadeurs (hôtel « garni ») ; la famille Gense vient de Hangard, dans la somme.

2-      Marie Bernardine, qui épouse le 10 octobre 1797, Louis Oudor, boulanger à Paris

3-      Marie Antoinette, épouse de pierre François Pommereau, serrurier.

4-      Catherine Charlotte et Marie Geneviève ne se sont probablement pas mariées.

Le fils Jacques Théodore épouse Marie Henriette Joséphine Tellier.

Le couple habite rue et carré de la porte Saint martin lorsque Jacques annonce le décès de sa femme Marie Françoise le 21 juillet 1778 dans la gazette de Paris, journal quotidien :

C’est le plus ancien Faire Part familial que j’ai retrouvé !

Elle laisse 5 enfants mineurs, comme on le lit dans les registres des tutelles du Châtelet de Paris de 1784, registre très utile pour reconstituer les familles… François Scharff, le frère de Jacques est cité : il est alors menuisier et habite rue Phélipeaux à Paris. François y décède le 11 germinal an IV (31 mars 1796).

Jacques aura deux autres enfants : Marie Catherine, née vers 1781, domestique qui mourra juste avant son père avec qui elle habite encore, le 13 janvier 1812. L’acte de succession (série DQ8 pour les initiés…) cite deux sœurs de la défunte : Geneviève et Catherine Félicité. Une deuxième fille, Marie Claude est née en 1784 et a été mise en nourrice très tôt en Bourgogne, à Sennevoye le bas, où elle décède… âgée de 15 jours. Le nom de sa mère est peu lisible, mais probablement que la nourrice qui ne savait évidemment pas écrire l’a mal pronocé et le curé mal orthographié ! Il est bien possible que ce soit Catherine Baudoin (et non Naudoin), que Jacques épousera 8 ans plus tard, le 1er février 1792 en l’église Sainbt Nicolas des Champs.

Jacques Scharff décède à Paris le 24 avril 1812 en son domicile du 4 rue Lenoir.

Son fils Jacques Théodore a t -il perpétré le métier de son père et de son oncle François ?

Le site des métiers parisiens (l’éclat de bois) ne nous en dit pas plus. Il faudra aller fouiller dans les actes notariés.

Rappelons que, pour Paris, nous ne disposons quasiment d’aucun acte d’état civil d’avant 1860. Il faut faire un travail de fourmi pour recouper les infos et retrouver ces précieux renseignements qui finalement, mis bout à bout, permettent de reconstituer la vie parisienne de nos ancêtres.

Ecrit par frederic dans : Menuisiers de la famille |
05
nov
2022
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Les Hubard, menuisiers en normandie

Nos ascendances Hubard viennent de la branche Jandelle puis Juquin. Marcelline Juquin, épouse d’Emile Jandelle habitait Fontenay aux Roses, 9 rue de Bièvres; elle était originaire de l’Essonne, née à Villabée mais la famille Juquin venait de Seine Maritime : son grand père Frédéric Juquin est né à Rouen en 1813. Son père tailleur d’habit originaire du Calvados (voir http://www.guirimand.fr/?p=133) et sa mère, Victoire Hubard est fille de François Jean Hubard, (Sosa 338) menuisier rue de la ganterie à Rouen à l’époque de la révolution française et de Marie Madeleine Thiessé (SOSA 339). Thomas Hubard, frère de Victoire est notable à Neufchatel en Braye : élu conseiller municipal, il est avocat, juge de paix, chevalier de la légion d’honneur en 1847.

François Jean Hubard est né à Isigny le Buat, dans la manche le 22 février 1750. Son frère Julien François de 7 ans son ainé et lui apprennent leur métier  de menuisier avec leur père Nicolas (Sosa 676). Quand partent ils tous les deux à Rouen ?

Ecrit par frederic dans : Menuisiers de la famille |
29
oct
2022
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Les Sabatier : quatre générations de menuisiers venu de l’Aude à Fontainebleau puis Paris

Marie Antoinette Sabatier (Sosa 161) est née en 1785 à Paris, paroisse Bonne Nouvelle. Son père, Pierre Basile Sabatier (Sosa 322) est menuisier à Paris, au 9 rue poissonnière, adresse qui figure sur sa carte de sureté de 1792. Sa mère, Marie Simone Suard est d’une famille de menuisier : son frère Antoine Charles exerce au 2 porte Saint Antoine à Paris; elle décèdera à 91 ans, en 1841, à coté (ou chez) sa fille Marie Antoinette et son gendre Louis Jacques Jandelle (Sosa 160), entrepreneur de maçonnerie.

Pierre Basile Sabatier est né le 13 juin 1749, baptisé à la paroisse St Eustache, une des rares paroisses de Paris dont on connait les paroissiens. Il signe son contrat de mariage le 9/8/1775 devant Maitre Louis-Narcisse Thierron puis  se marie le 14/8/1775 avec Marie Simone Suard, veuve de Jean François Pinaud qu’elle avait épousé 9 ans plus tôt (1766 : elle avait 15 ans) et dont elle a eu un fils, Marie Antoine,  Il décède le 30 mars 1822 à 72 ans et exerce encore son métier de menuisier au 30 rue du temple. Il est inhumé au cimetière du Père Lachaise le 1 er avril… dans la fosse commune (registre journalier d’inhumation du Père Lachaise). Pierre Basile et Marie Simone auront (au moins) 3 enfants : (1) Marie Jeanne qui épouse en 1801 Joseph Antoine Bellanger; Leur fille, Amélie Joséphine épousera Louis Bernard en 1826 à Saint Nicolas des Champs (Paris). (2) Pierre Antoine, décédé à l’âge de 7 ans en 1777 8 à Flers (61) où il était « en nourrice »; son père est dit bourgeois de Paris. Pourquoi l’Orne ? Le pays d’origine de sa mère, Marie Suard ? Il y a beaucoup de Suard et de Cavé dans l’Orne, donc hypothèse plausible. (3) Marie Antoinette, épousera notre ancêtre maçon, Louis Jacques Jandelle, qui habite la même paroisse qu’elle, Notre Dame de Bonne Nouvelle, où leur mariage est célébré le 24 mai 1806.  Louis Jacques et Marie Antoinette quitteront Paris pour installer à Belleville et construire avec leur fils Pierre, la cité Jandelle.

Les parents de Pierre Basile Sabatier, Simon Théodore (Sosa 644) et Jeanne Riboulet (Sosa 645) habitent le quartier de Saint Eustache à Paris, où ils s’y sont mariés le 9 mai 1739. Théodore y est Maitre menuisier, rue poissonnière et épouse la fille… d’un Maitre Menuisier, Jean Baptiste Reboullet (Sosa 1290) et de Marie Gabrielle Le Maistre (Sosa 1291) . Ils ont dû avoir plusieurs enfants avant le petit Denis, né en mai 1748 et décédé en juillet de la même année à Guérard en Seine et Marne, à l’ouest de Coulommiers. Il était en nourrice chez Pierre Fouet, un vigneron à Reuilly le haut, hameau ou ferme juste au nord est du bourg de Guérard, lieu de naissance probable de Jeanne Riboulet… Pierre Basile naitra un an après mais ne connaitra pas longtemps sa mère qui décède lorsqu’il a 2 ans, le 13 octobre 1751.  Une autre femme arrive rapidement au foyer puisque Théodore se remarie en décembre avec Françoise Carrier, la fille de  (contrat passé devant Maitre Jean François Le Jay, le 31 décembre 1751).  Ils auront une fille (au moins), prénommée Marie Antoinette qui se mariera quelques mois après Pierre Basile encore à Notre Dame de Bonne nouvelle pour épouser François Charles Subtil. Théodore passe plusieurs actes notariés, notamment avec une autre Maitre menuisier de la paroisse, Guillaume Antoine Avisse (reçu maitre menuisier en 1743: voir le site de l’éclat de bois) qui sera témoin à son remariage.

Jean Baptiste Riboulet (ou Reboullet) est menuisier au 2 rue des poissonniers. C’est très certainement le maitre de son gendre Théodore Sabatier ; il ne connaitre pas son dernier petit fils, Pierre Basile puisqu’il décède 6 ans avant, le 28 septembre 1745. C’est sa femme Marie Gabrielle Le Maitre qui originaire de Seine et Marne (Thorigny sur Marne ?), fille d’un Compagnon Salpétrier (Gabriel Lemaitre) (Sosa 2582) et de Marie Hetrive. Marie Gabrielle décède en 1737, laissant ses 6 enfants entre 20 ans et 4 ans : Jeanne, Guillaume, Etienne, Jean, François et Thérèse,  la petite dernière.Jean-Baptise se remarie avec Marie Louise Gaillet, elle-même veuve d’Etienne Jean-Baptiste Graffetet, duquel elle a eu une fille Marie Catherine.

Gabriel Le Maistre et sa femme Marie habitent rue poissonniers; ils ont deux fils Guillaume (Gagne denier !) et François, scieur de marbre. Leurs filles seront bien dotées : 400 livres pour Marie Anne lors de son mariage avec Roch Marin Pache (Gagne Denier)  en 1710 ,   et XXX livres au mariage de Marie et Nicolas Blou,  passé le 11 novembre 1703 devant Maitre Hugues Prudent Ponyer, notaire. Nicolas est compagnon forgeur de bas, puis marchand Bonnetier; Marie Suzanne, autre fille fille a épousé Jean Fleury, lui aussi « gagne denier »…

Le père de Simon Sabatier se prénomment Jean (Sosa 2576). Il est menuisier, originaire de Caunes-Minervois dans l’aude  (voir ci dessous). Pourquoi Simon traverse-t-il la France pour venir s’installer à Fontainebleau ? Est-ce une halte sur son périple de compagnon menuisier ? C’est probable mais je n’en ai pas trouvé de trace. Toujours est-il qu’il épouse le 16 janvier 1677 à Fontainebleau Marie Guyot (SOSA 2577), âgée de 33 ans, fille de Mathieu Guillot (Sosa 5154) et Louyse Hemart (5155). Leur acte de mariage est quasi illisible… Marie a un frère, Simon, marié en 1691 à Louis Chartier et deux soeurs, Louise, mariée en 1696 à Michel Guillochon et Anne. Jean Sabattier et Marie ont eu 8 enfants (au moins) dont 2 menuisiers, Simon dont nous avons parlé et Jean, marié à Marie Anne Porchon, (décédée en 1764 et enterrée dans l’Eglise de Rubelles (77) par son fils jean Curé de la paroisse): le 3ème fils prénommé Antoine est marié à Claude  Royer; nous ne savons pas son métier….

Jean Sabatier est le fils d’Antoine (Sosa 5152) et Claire Pugette (Sosa 5153) qui habitent donc Caune-Minervois, village célèbre pour son abbaye bénédictine romane Saint Pierre Saint Paul, au nord est de Carcassone. C’est en pays cathare. Antoine et Claire se sont mariés le 23 juin 1643, à Bagnoles,  à mi chemin entre Caunes et Carcassone. J’ignore la profession du père. Le fils ainé, Pierre Sabatier, est maitre maçon, tailleur de pierre à Coursan, où il s’est marié le 8 juillet 1669 avec Catherine Auriol. Jean a-t-il été le seul à traverser la France ? Son père était-il menuisier comme ses descendants sur 4 générations  ?

Claire Puget est fille de Guillaume et Claude Bernard, mariés le 19 février 1623, en l’église de Bagnoles. L’acte est plutôt lisible. Comme c’est l’acte le plus ancien de cette branche, je vous le mets ci dessous. Malheureusement, aucune motion des ascendants ni des métiers. Il faudra aller regarder dans les actes notariés pour en découvrir plus.

Du 19ème jour du mois de febvrier, épousa Guiliaume

Puget du lieu de Baignioles Claude DuBernat

Du lieu de de () au diocèse de Narbonne le s’ain)t sacrement du

mariage a été adminisitré par moy, soulz signé avec la

permission de monseigneur ()ousset, …..  du dit lieu

Ecrit par frederic dans : Menuisiers de la famille |
26
oct
2022
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A Mâcon, des menuisiers, des serruriers et un « voiturier sur Saône » chez les Valfort / Guérinot…

L’ arrière grand père « Pita » (ascendance Guirimand / Jandelle / Rey), André Rey, est né à Paris comme son père Georges Rey; sa mère Marie Elisa Paris, directrice d’une maison de couture rue Dufour dans le 6ème est origine de la Ferté Gaucher (Seine et marne), comme tous ses ascendants.

Joseph Antoine Louis Rey, le grand père d’André Rey est originaire de l’Ain (Neyron, comme tous les Rey de la famille; il habite Mâcon (71) où il se marie en 1837 avec Elisabeth Valfort. Son père Georges Valfort est menuisier à Mâcon où il s’est marié en 1807 avec Marie Julie Guérinot. Comme tous les Valfort de la famille, il vient de la Loire, plus précisément né à Néronde en 1784, où son père, Pierre Valfort est tisserand. Georges Valfort et Marie Guérinot ont eu 10 enfants. Parmi les fils, l’ainé, Charles Benoit est peintre; François Xavier est marchand tapissier et Benoit François est commis de commerce. Georges est dit marchand de meuble au décès de Benoit François en 1843 à l’âge de 24 ans.

Marie Guérinot est la fille d’André Guérinot et Charlotte Armansin. Si elle épouse Georges Valfort, c’est peut-être parce que son frère, Jean-Baptiste Guérinot est … menuisier ! André Guérinot est maitre Serrurier, comme son père Charles Guérinot, probable compagnon du tour de France originaire d’Anjou (La Tourlandry – 49), stoppé à Mâcon pour épouser en 1750 Anne Chedez, la fille de Nicolas Chedez, maitre serrurier et probable maitre de Charles alors « garçon serrurier« .

La mère d’André Guérinot, Charlotte Armansin est la fille d’André Armansin, mesureur au grenier à sel de Mâcon, petite fille de François Armancin, cordonnier à Cluny.

Charlotte Armansin est fille de Claude Saulnier qui exerce à Mâcon le rare métier de « voiturier sur Saone » vers 1750  et Philberte Gesbaud

Ecrit par frederic dans : Menuisiers de la famille |
23
oct
2022
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Les menuisiers de la famille Métairie

René Benoist Métairie (SOSA 28) , fils de  Louis Étienne Métairie était menuisier à son mariage à Paris Xème en 1897 avec Marie Françoise Personne (SOSA 29), femme de chambre née à Treignac (Corrèze), qui elle habitait 2 boulevard Magenta. Il habitait 61 rue de l’hôtel de ville (Paris)  et était originaire de Gesvres en Mayenne.  Quand se sont-ils installés à Vaux sur Seine ? En 1899, à la naissance d’André, ils habitent encore Paris : Marie Françoise a été accoucher chez ses parents à Treignac (Corrèze) alors que René est resté à Paris. Lucien (SOSA 14) est né à Paris au 89 rue d’Assas dans le VIème; pourquoi cette adresse ? Le père René est absent et ce sont 3 employés à la même adresse qui signent l’acte.  Marie est alors couturière et la famille habite au 16 rue du figuier, près de Saint Gervais, tout près de l’hôtel de Sens. Probablement peu de temps après, ils s’installent à Vaux sur Seine,  là où René décède le 7 décembre 1905 et y est enterré (Tombe Métairie dans laquelle Lucien sera enterré en 1999). A son décès, sa femme est entourée de son beau-frère, Louis Marie (Marie est son nom de famille), époux de sa sœur, Marie Personne; Louis est contrôleur de tramway et habite à Paris Boulevard Magenta .   Après son décès, la famille reste à Vaux en 1906 (recensement) : Marie avec ses deux fils André et Lucien habitent au 22 Grand Rue, même maison que la famille Fleury (témoin au décès) dont Albert, âgé de 37 est menuisier; son fils Daniel est de 1900, la même année que Lucien. A vaux sur Seine, ils côtoient leurs cousins, la famille d’Arsène Métairie. Puis ils déménageront tous les 3 (Marie, André et Lucien) sur Nanterre au 14 rue de Saint Germain (recensement 1911).  Lucien est fréquemment à Treignac chez ses grand parents Gabriel et Marie Personne (Sosa 58 et 59) ; il y figure comme petit fils au même recensement de 1911 : il a donc été recensé 2 fois cette année là, à Nanterre et à TReignac !     Lucien est le Grand Père de Véronique Guirimand.

Son frère ainé, Louis François Métairie, est son témoin de mariage; il habite les Mureaux,  dans les Yvelines, le hameaux de Chapet (juste au sud des Mureaux) qui juxte la ferme comtesse à son mariage en 1893. Sa descendance est connue avec les Familles Bouquard, Gardebled, Notton, issues de ses deux filles : cousine Marie-Louise et cousine Fernande . Au recensement de 1906, ils habitent encore la ferme comtesse ; louis y est Palefrenier (Haras de Becheville).

Arsène Joseph Métairie est son autre grand frère, témoin lui aussi au mariage de René en 1897. Menuisier comme lui, il exerce au 8 bis rue mademoiselle à Paris 15ème. A son mariage avec Mélanie Désirée Buisson en 1894, il exerçait son métier au Moulins le Carbonnel. Ils habitent Vaux sur seine, 199 rue du temple  en 1906, menuisier avec son frère René puis s’installent à Paris après le décès de René .  Ils auront 4 enfants : 1- Jules l’ainé, né en 1887, reconnu par son père à son mariage à l’âge de 7 ans. Il est menuisier comme papa et avec papa au 71 Boulevard de Grenelle à Paris XVème, à son mariage en 1912. Divorcé en 1926, il habitera ensuite le quartier du Gros Cailloux (Paris) puis rue Lagille (Paris XVIII) au recensement de 1936. 2 – Maurice, Menuisier également, habite dans le 15ème au 96 rue des entrepreneurs. Il est incorporé en 1914 : affecté au 115ème régiment de chasseurs alpins,  il est mort pour la France le 4 septembre 1916 au combat du Forest; 3 – Raymond, né en 1896; il habite aussi le 15ème (rue du cotentin puis rue de l’avre). Incorporé en 1915 et démobilisé en 1919, il décède en 1930 . Je ne lui connait pas de descendance. 4 – la cousine Berthe, a priori célibataire, née en 1897; elle est confectionneuse (couturière) et habite avec sa mère en 1936 rue de Bagnolet dans le XXème. Elle décédera en 1973 à Aubervilliers.

Les parents, Louis Etienne Métairie x Anne Le Faux (SOSA 56 et 57) habitent Moulins le  Carbonnel dans la Sarthe : ils font le voyage à Paris pour ce mariage de leur fils René Benoist. Le père, Louis Métairie est dit cultivateur à 36 ans à la naissance François Louis désiré au hameau de la chaussée, juste au nord de Gesvres puis à 40 ans à la naissance de René Benoist à Gesvres, au hameau de la Bazorge (inconnu sur la carte de Cassini) et encore en 1893 au mariage de Louis François.   C’est seulement en 1894, au mariage d’Arsène, qu’il était dit sabotier, puis au mariage de René Benoist.  Un nouveau de métier  exercé à partir de ses 63 ans… Il ne sait pas signer.

Ecrit par frederic dans : Menuisiers de la famille |
25
déc
2019
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Frédéric Juquin ou comment le « couscous français » fait faillite à Saint Denis en 1859…

Frédéric-Alphonse Juquin (1813 – 1886) alimente conscieusement les chroniques de la gazette des tribunaux dans les années 1850. Spécialisé dans la fabriques d’amidon et de pâtes alimentaires, il rachète des sociétés qui tombent périodiquement en faillite. Ses lieux de prédilections : Neufmoulin dans l’Oise, Clichy La Garenne , Saint Denis où, de façon prémonitoire (?) il cherche à fabriquer et vendre… du couscous ! Le couscous Sou Français n’aura pas fait long feu

Extrait de la gazette des tribunaux 11 octobre 1861 https://www.enap.justice.fr/ARCHIVE/18611011.pdf
Messieurs les créanciers des sociétés formées pour la fabrication et la vente des pâtes ali mentaires, connues sous le nom de Couscous-sou français et des farines et amidons, d’abord sous la raison MACHET et C’% en nom collectif » entre Machet (Prosper-Justin), Juquin (Alphonse-Frédéric), Gallot (Charles-Augustinl, Marty (Joachim-Arthur), puis sous la raison MARTY et Cie, en nom collectif entre Marty et Juquiu, dont le siège est à la Chapelle-Sl-Denis, Grande Rue, n. 73, sont invités à se rendre le 16 octobre, à 1 heure procise, au Tribunal de commerce, salle des assemblées des faillites, pour assister à l’as-semblée dans laquelle le juge-commissaire doit les consulter sur l’adjonction d’un syndic

Son fils, Alphonse Juquin (arrière grand père de Monique Jandelle) prendra très tôt la relève de son père : alors épicier âgé de  26 ans, il sera déclaré en faillite et sera condamné en correctionnelle à 15 jours de prison pour manquement au code du commerce.

Ecrit par frederic dans : Non classé |
25
juil
2018
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Un siècle d’ancêtres Haut Alpin à La Grave….

La grave, joli village en haut de la vallée de la romanche, avant dernier village avant le col du Lautaret, situé à 1500 m d’altitude. Face aux glaciers dans une atmosphère haute montagne avec téléphériques des glaciers, quelques téléskis… autant d’équipements que n’ont pas connu nos ancêtres Hauts Alpins qui y vivaient aux XVIIème.

Ecrit par frederic dans : Non classé |

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