Frédéric Juquin ou comment le « couscous français » fait faillite à Saint Denis en 1859…
Frédéric-Alphonse Juquin (1813 – 1886) alimente conscieusement les chroniques de la gazette des tribunaux dans les années 1850. Spécialisé dans la fabriques d’amidon et de pâtes alimentaires, il rachète des sociétés qui tombent périodiquement en faillite. Ses lieux de prédilections : Neufmoulin dans l’Oise, Clichy La Garenne , Saint Denis où, de façon prémonitoire (?) il cherche à fabriquer et vendre… du couscous ! Le couscous Sou Français n’aura pas fait long feu
Extrait de la gazette des tribunaux 11 octobre 1861 https://www.enap.justice.fr/ARCHIVE/18611011.pdf
Messieurs les créanciers des sociétés formées pour la fabrication et la vente des pâtes ali mentaires, connues sous le nom de Couscous-sou français et des farines et amidons, d’abord sous la raison MACHET et C’% en nom collectif » entre Machet (Prosper-Justin), Juquin (Alphonse-Frédéric), Gallot (Charles-Augustinl, Marty (Joachim-Arthur), puis sous la raison MARTY et Cie, en nom collectif entre Marty et Juquiu, dont le siège est à la Chapelle-Sl-Denis, Grande Rue, n. 73, sont invités à se rendre le 16 octobre, à 1 heure procise, au Tribunal de commerce, salle des assemblées des faillites, pour assister à l’as-semblée dans laquelle le juge-commissaire doit les consulter sur l’adjonction d’un syndic
Son fils, Alphonse Juquin (arrière grand père de Monique Jandelle) prendra très tôt la relève de son père : alors épicier âgé de 26 ans, il sera déclaré en faillite et sera condamné en correctionnelle à 15 jours de prison pour manquement au code du commerce.
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