03
déc
2022
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Antoine Ebrard, un menuisier de Gap devenu conseiller du Roy

Parmi les ancêtres Haut Alpins, on compte les famille Joubert et Ebrard, orginaires de Gap.

Antoine Ebrard est né le 3 novembre 1676 à Gap, baptisé . Son père, Jean Ebrard avait épousé Jeanne Aubert le 25 mai 1674. Antoine est-il l’ainé ? Probablement. Antoine est menuisier. Il épouse Marie Blanc le 26 novembre 1672, fille de Laurent Blanc, armurier et de Marguerite Amar. Antoine appose sa superbe signature dans le registre paroissial à coté de celle non moins superbe de son beau-père. Marie, elle ne signe pas.

Le frère de Marie, Joseph blanc est cordonnier. Antoine et Marie ont eu 8 enfants, dont Rose Ebrard notre ancêtre (Sosa 525) qui se marie le 23 janvier 1728 avec un notable de la ville, Jacques Joubert, procureur à Gap. A quelle occasion Antoine va-t-il changer de métier ? Le fait est qu’en 1711, le registre paroissial le dit « contrôleur aux remises (?) de la ville de Gap; avec un doute sur la lecture du mot « remises »…Antoine décède à Gap le 23 juin 1719, ses enfants ont alors entre 24 ans (Marianne) et 5 ans (Antoine). Dans le registre des décès de la cathédrale de Gap, on peut lire qu’Antoine était « Conseiller du Roy, contrôleur aux gens de guerre ». Il est inhumé dans l’église cathédrale de GAP, dans la tombe de ses ancêtres.

Antoine aura encore pu assister au mariage de Marianne, le 26 janvier 1711 avec Gaspard Motte et probablement assister à la naissance de ses premiers petits enfants, dont Honoré André Motte, né le 20 janvier 1718 qui deviendra boulanger. Antoine n’aura par contre pas connu les enfants de sa fille Rose, dont Jean Antoine Joubert, né le 1er octobre 1730, procureur au baillage de Gap, comme son père et notre ancêtre François Joubert, né le 2 décembre 1732, docteur en médecine à Gap puis à Grenoble.

Il y avait-il d’autres menuisiers Gapençais dans la famille Ebrard  ? ou Aubert ? question qui reste à élucider…

Ecrit par frederic dans : Menuisiers de la famille, Non classé |
25
déc
2019
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Frédéric Juquin ou comment le « couscous français » fait faillite à Saint Denis en 1859…

Frédéric-Alphonse Juquin (1813 – 1886) alimente conscieusement les chroniques de la gazette des tribunaux dans les années 1850. Spécialisé dans la fabriques d’amidon et de pâtes alimentaires, il rachète des sociétés qui tombent périodiquement en faillite. Ses lieux de prédilections : Neufmoulin dans l’Oise, Clichy La Garenne , Saint Denis où, de façon prémonitoire (?) il cherche à fabriquer et vendre… du couscous ! Le couscous Sou Français n’aura pas fait long feu

Extrait de la gazette des tribunaux 11 octobre 1861 https://www.enap.justice.fr/ARCHIVE/18611011.pdf
Messieurs les créanciers des sociétés formées pour la fabrication et la vente des pâtes ali mentaires, connues sous le nom de Couscous-sou français et des farines et amidons, d’abord sous la raison MACHET et C’% en nom collectif » entre Machet (Prosper-Justin), Juquin (Alphonse-Frédéric), Gallot (Charles-Augustinl, Marty (Joachim-Arthur), puis sous la raison MARTY et Cie, en nom collectif entre Marty et Juquiu, dont le siège est à la Chapelle-Sl-Denis, Grande Rue, n. 73, sont invités à se rendre le 16 octobre, à 1 heure procise, au Tribunal de commerce, salle des assemblées des faillites, pour assister à l’as-semblée dans laquelle le juge-commissaire doit les consulter sur l’adjonction d’un syndic

Son fils, Alphonse Juquin (arrière grand père de Monique Jandelle) prendra très tôt la relève de son père : alors épicier âgé de  26 ans, il sera déclaré en faillite et sera condamné en correctionnelle à 15 jours de prison pour manquement au code du commerce.

Ecrit par frederic dans : Non classé |
25
juil
2018
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Un siècle d’ancêtres Haut Alpin à La Grave….

La grave, joli village en haut de la vallée de la romanche, avant dernier village avant le col du Lautaret, situé à 1500 m d’altitude. Face aux glaciers dans une atmosphère haute montagne avec téléphériques des glaciers, quelques téléskis… autant d’équipements que n’ont pas connu nos ancêtres Hauts Alpins qui y vivaient aux XVIIème.

Ecrit par frederic dans : Non classé |
18
mar
2012
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Nos ancêtres les normands…

Deux départements ont mis récemment leurs archives en ligne  : le calvados et la seine maritime.

Il est donc temps de faire le point sur nos ancêtres les normands :

En 1890, Emile Jandelle, architecte parisien, épouse Marcelline Juquin à Dieppe.  Les Juquin sont originaire de Rouen au XIX puis du calvados au XVIII : Cesny aux Vignes, Ouezy, Ouville la bien tournée. Ces villages à l’ouest de Lisieux et au sud de Cabourg. FinXVIIème, les Juquin colonisaient Vendeuvre, petit village entre Falaise et St Pierre sur Dives sur la Route Falaise Lisieux. Ouville la Bien Tournée se trouve un peu au nord de St Pierre sur Dives : les Juquin y séjournent durant 2 générations avant de poursuivre leur périple vers l’Est. Signalons que la légende familiale faisait venir les juquin d’Orient, de Mongolie ou de Chine pour débarquer à Rouen ! La réalité  est toute autre…

A Rouen, Auguste Juquin, tailleur d’habit, épouse en 1808 Victoire Hubard. Les Hubard sont menuisiers; comme les Juquin ils ont fait le trajet vers l’Est pour s’arrêter à la seine, venant de la manche (Isigny). La mère de Victoire Hubard s’appelle Marie Madeleine Thiessé, famille elle aussi normande,  issue de la rive droite de la seine. Les Thiessé habitent au XVIII Forges les eaux, Buchy ou Serqueux.

Enfin, signalons une troisième branche de notre arbre chez des buveurs de cidre : les Goulay, dont on descend via les Jandelle, Marchetti. Pierre Emmanuel Goulay, époux de Marie Anne l’Espinasse est issu d’une famille de jardinier de Bourguebus au sud de Caen.  Citons les autres origine de cette France, avec des noms très romantiques : Fresney-le-Puceux ou encore Bretteville sur Laize, Mutrécy, Saint Laurent de condel… La plupart de ces ancêtres sont jardiniers.

Ecrit par frederic dans : Généalogie, Non classé |
30
oct
2010
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Neuf générations de signature « Guirimand »

Merci à Stéphane d’avoir compléter ma collection d’autographes

Ecrit par frederic dans : Famille, Généalogie, Non classé |
16
jan
2010
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2010

Lérins

Ecrit par frederic dans : Non classé |

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